Les États-Unis ont exprimé leur soulagement et leur gratitude vendredi après la libération de deux otages américaines qui étaient détenues par le Hamas depuis le 7 octobre, date de l’attaque surprise du groupe islamiste contre Israël. Les deux femmes, dont les noms n’ont pas été divulgués, ont été transférées en Israël grâce à la médiation du Qatar, un allié régional des États-Unis.
Le président Joe Biden a salué cette issue heureuse et a remercié le Qatar et Israël pour leur « partenariat » dans l’opération. Il a également appelé le Hamas à relâcher les autres ressortissants américains qu’il détient encore, sans préciser leur nombre. « Nos compatriotes ont vécu une terrible épreuve ces quatorze derniers jours et je suis au comble de la joie qu’elles soient bientôt réunies avec leurs familles », a-t-il déclaré dans un communiqué.
La libération des deux otages américaines intervient dans un contexte de guerre meurtrière entre Israël et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza. Depuis le 7 octobre, plus de 2 000 personnes ont été tuées, dont une trentaine de Français, et plus de 10 000 blessées, selon un bilan provisoire de l’ONU. L’organisation internationale a également dénoncé la situation humanitaire « catastrophique » à Gaza, où les habitants manquent d’eau, d’électricité, de nourriture et de médicaments.
Samedi, un sommet pour la paix s’est tenu au Caire, réunissant des dirigeants et des représentants de pays arabes et occidentaux. Ils ont réclamé un cessez-le-feu immédiat et durable entre Israël et le Hamas, ainsi qu’une aide massive à la reconstruction de Gaza. Toutefois, ils n’ont pas réussi à adopter un communiqué commun, en raison des divergences sur les modalités d’une solution politique au conflit israélo-palestinien.
