Le président russe, Vladimir Poutine, ne manque aucune occasion pour s’attaquer à l’Europe; en effet, l’homme fort du Kremlin a profité d’une rencontre télévisée portant sur l’inflation dans son pays pour dire qu’il préférait les sanctions occidentales aux «punaises de lit» des grandes villes européennes.
«Moins on aura de camelote, mieux ce sera. Ça diminue les chances que des punaises de lit nous soient exportées d’Europe», a-t-il dit.
«Les fantasmes de nos partenaires sont absurdes, avec l’interdiction d’importer en Russie des tournevis, des aiguilles, etc.», a plaidé le président russe.
L’Europe est présentement frappée par la peur de la propagation des punaises de lit depuis que des images des insectes, immortalisés dans le métro de Paris, ont été publiées sur les réseaux sociaux.
Période difficile sur le plan économique
Rappelons que la guerre en Ukraine a mis à mal les finances de l’État russe. Les sanctions économiques ont mené à l’affaissement du rouble et au retour agressif de l’inflation.
Vladimir Poutine a donc demandé mercredi au gouvernement et à la Banque centrale de Russie (BCR) de prendre des mesures contre l’inflation.
Notons que la BCR a relevé son taux directeur de 13 à 15% vendredi, soit sa quatrième hausse consécutive en trois mois.