Violence policière envers un journaliste: JJM perd un œil, la PNH sous le feu des critiques

Une grave atteinte à la liberté d’expression a eu lieu en Haïti, marquant une nouvelle escalade de la violence policière. Le journaliste Jean Marc Jean, également connu sous le pseudonyme JJM, a tragiquement perdu un œil après avoir été touché par une bonbonne de gaz lacrymogène lancée par la police. L’incident s’est déroulé le jeudi 8 février 2024, sur l’Autoroute de Delmas, alors que JJM couvrait une manifestation anti-gouvernementale.

Selon des témoignages concordants, un groupe de policiers circulant à bord d’un pick-up Land Cruiser blanc portant l’immatriculation 1-01152 et arborant l’inscription UDMO OUEST serait responsable de cette violente agression. Les blessures graves infligées à JJM l’ont conduit à être hospitalisé dans un état critique, nécessitant des soins médicaux urgents.

Me. Anel Rémy, avocat du journaliste, a souligné la gravité de cet acte, le qualifiant d’une attaque flagrante contre la liberté d’expression en Haïti. Cet incident intervient dans un contexte où plusieurs journalistes ont été victimes de brutalités policières lors de manifestations à travers le pays, certains ayant même été blessés par balle.

Ces événements suscitent de vives critiques à l’encontre de la Police Nationale d’Haïti (PNH), remettant en question sa mission et son rôle dans le maintien de l’ordre. De nombreux citoyens expriment leur préoccupation quant à l’utilisation excessive de la force par les forces de l’ordre et appellent à des mesures urgentes pour garantir la protection des journalistes et la liberté de la presse en Haïti.

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