Les récentes attaques armées contre le pénitencier national d’Haïti ont abouti à une évasion massive de milliers de prisonniers, mais ont également laissé derrière elles un sombre bilan : une trentaine de cadavres ont été découverts dans les environs du plus grand centre carcéral du pays.
Haïti se trouve actuellement au bord du gouffre, avec des autorités montrant leur incapacité à contenir la violence croissante, laissant la population dans un état d’urgence constant.
L’attaque contre le pénitencier national s’est déroulée dans la nuit du 2 au 3 mars, menée par des bandits fortement armés. Les agents de l’ordre ont tenté de résister pendant plusieurs heures, mais ils ont finalement été submergés par les assaillants armés, ne pouvant plus tenir la bataille.
Les bandits ont alors facilité l’évasion de milliers de prisonniers, parmi lesquels se trouvaient des criminels notoires. Quelques heures après cette évasion spectaculaire, les autorités ont fait une découverte macabre : une trentaine de cadavres a été retrouvée dans les environs du pénitencier national.
Selon les constatations de Ralph Teddy Erold du média « Ted Actu », de nombreux cadavres étaient habillés de manière à suggérer qu’ils étaient des prisonniers.
Lors de l’évasion, des rafales d’armes automatiques ont retenti dans la zone, témoignant de la violence de l’attaque. Il est également important de noter que la prison civile de Croix-des-Bouquets a subi un sort similaire au cours de la même soirée, ajoutant à la tragédie qui se déroule dans le pays.
Les autorités haïtiennes doivent maintenant faire face à la difficile tâche de rétablir l’ordre et la stabilité dans un contexte de violence généralisée et d’évasion massive de détenus.
