Ce dimanche, plus de 130 chefs d’État et de gouvernement se rassembleront à New York pour l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies, dans un contexte marqué par des conflits majeurs à Gaza, en Ukraine, et au Soudan, ainsi que des crises humanitaires d’une ampleur sans précédent.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a récemment exprimé son inquiétude face à l’escalade de la violence dans plusieurs régions du monde. « Du Moyen-Orient au Soudan, en Ukraine, les violences causent des ravages, laissent des victimes et traumatisent des populations », a-t-il déclaré. Cependant, Guterres se montre optimiste, estimant que le monde peut encore éviter une troisième guerre mondiale si des actions concertées sont prises rapidement.
L’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a souligné que cette rencontre se déroule à un moment crucial. Les conflits à Gaza, en Ukraine, et au Soudan, ainsi que les crises humanitaires en Haïti et au Venezuela, seront au centre des discussions. Malgré ces nombreux défis, elle a rappelé l’importance de maintenir l’espoir et de protéger les valeurs démocratiques face aux turbulences internationales.
L’Assemblée générale sera inaugurée par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, suivi de l’intervention du président américain Joe Biden. Parmi les autres chefs d’État, Pedro Sánchez, Narendra Modi, et Volodymyr Zelensky prendront également la parole pour aborder les conflits, notamment la guerre en Ukraine, qui reste une des préoccupations principales de la communauté internationale.
En marge des discussions sur les conflits, une réforme du Conseil de sécurité visant à élargir le nombre de ses membres sera débattue. De plus, des questions essentielles telles que la lutte contre le changement climatique, le désarmement, et les avancées de l’intelligence artificielle seront mises à l’ordre du jour, témoignant de l’ampleur des défis auxquels la communauté mondiale doit faire face.