Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a prêté serment pour un troisième mandat le dimanche 9 juin, marquant une première dans l’histoire politique du pays. Confronté à des résultats électoraux qui le rendent dépendant d’une coalition de quinze partenaires, Modi s’est engagé à protéger la Constitution indienne lors de la cérémonie d’investiture.
Son parti, le Bharatiya Janata (BJP), traditionnellement dominant, n’a pas réussi à obtenir une majorité parlementaire lors des élections nationales récentes. Toutefois, la coalition dirigée par Modi a remporté suffisamment de sièges pour former un gouvernement, bien que ce soit la première fois que le BJP ait besoin du soutien de ses alliés régionaux pour gouverner après une décennie de majorité au Parlement.
Malgré les concessions nécessaires, les postes ministériels clés devraient rester entre les mains des membres du BJP, notamment les ministères régaliens tels que l’intérieur, les affaires étrangères, les finances et la défense, selon le quotidien The Times of India.