Mission de la Caricom, des acteurs politiques en plein doute

Pour le mouvement Point Final, il s’agit d’une perte de temps. Cette structure doute que la nouvelle mission de la Caricom puisse donner les résultats escomptés et aider à juguler la crise aiguë à laquelle pays est confronté.

« Depuis le brigandage du Sommet de Kingston sur la Crise haïtienne du 11 au 13 juin 2023 à la Jamaïque avec des protagonistes de la Crise haïtienne qui a accouché d’une souris et a soldé en festival théâtral et de danse mandou mandou. C’est-à-dire, la CARICOM ne jouit d’aucune crédibilité et de notoriété pour résoudre la Crise haïtienne. C’est en ce sens que le Mouvement Point Final pense que cette mission de la CARICOM du 4 septembre 2023 à Port-au-Prince n’est qu’une perte de temps », a écrit l’organisation dans une note.

Pour sa part, le Parti Alternance pour le Renouveau dit croire que la Caricom peut aider certes, mais la solution à la crise haïtienne doit passer par les acteurs haïtiens.

» La Crise est haïtienne. La Caricom peut faire tout ce qui est possible et imaginable, mais si les acteurs politiques haïtiens ne comprennent pas que le pays est à nous et c’est à nous de le défendre, on risque de perdre encore du temps », a lâché Monel Jean responsable de l’alternance ».

De son côté, le parti Aksyon Patriyotik dénonce le fait que ce sont les proches d’Ariel qui ont sélectionné ceux qui doivent prendre part au dialogue de la Caricom.

Pour Fenley Cius, la Caricom a échoué et échouera car elle ne prend pas en compte les antagonistes. Donc la mission devrait prendre en compte les protagonistes et les antagonistes. Dans un tel contexte, il ne s’agit que d’une perte de temps, a ajouté le numéro deux du parti Aksyon Patriyotik.

Il faut signaler que de nombreux acteurs politiques dont Jean-Charles Moïse de Pitit Dessalines, ne prendront pas part à ces assises.

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