La tension persiste au sein du Service national de gestion des résidus solides (SNGRS) alors que ses employés ont entamé une troisième journée de protestation le jeudi 22 février 2024. Les revendications restent les mêmes : le paiement des arriérés de salaire accumulés sur plusieurs mois et le renflouement de leurs cartes de débit, des préoccupations cruciales pour les travailleurs de cette institution.
Cette nouvelle journée de manifestation a également été l’occasion pour les protestataires de dénoncer les conditions de travail déplorables qu’ils endurent au quotidien. En plus des difficultés financières, les employés du SNGRS déplorent des environnements de travail peu sûrs et peu propices à une efficacité optimale.
Les banderoles et les slogans scandés lors de la manifestation reflètent le mécontentement croissant parmi ces travailleurs qui se battent pour leurs droits légitimes. Face à l’absence de solutions concrètes de la part de l’administration, les employés se sentent obligés de descendre dans la rue pour faire entendre leurs voix.
Alors que le SNGRS est au cœur des préoccupations en matière d’environnement et de santé publique, il est crucial que les autorités prennent des mesures immédiates pour répondre aux demandes légitimes de ces employés. La stabilité et l’efficacité de cet important service dépendent directement du bien-être de ceux qui y travaillent.
