Le ministre de la Défense du Kenya, Aden Duale, a réagi à l’engagement de son pays dans les troubles qui font rage en Haïti. Selon Duale, le pays de son choix acceptant de diriger une mission multinationale contre les gangs dans ce pays des Caraïbes était « une obligation morale en tant que nation clé ». Il a souligné que c’est la raison pour laquelle les Nations Unies et les États-Unis souhaitent que le Kenya vienne en Haïti pour aider à résoudre les troubles.
Dans la foulée, le responsable a rappelé que le Kenya était il n’y a pas si longtemps « le quatrième contributeur à la mission de paix dans le monde ». « Nous étions autrefois le quatrième contributeur mondial aux opérations de maintien de la paix et de sécurité, et nous sommes aujourd’hui au 43ème rang. Entre-temps, quelque chose s’est produit et mes collègues du commandement de la Défense viennent d’adopter des règlements sur la paix et les finances », a-t-il ajouté.
Concernant la mission d’évaluation en cours en Haïti, le Ministre kenyan de la Défense a déclaré mercredi dans une interview sur l’émission JKLive Show de Citizen TV que ladite mission d’évaluation informera et guidera la mission ainsi que les exigences opérationnelles de l’éventuel déploiement de la force multinationale en Haïti. Nation.
S’exprimant sur Radio Télévision Caraïbes au sujet du choix du Kenya pour assister Haïti dans ses efforts de rétablissement de la sécurité, le politologue et diplomate Pierre Antoine Louis, qui travaille pour le service diplomatique américain et est un ancien responsable des Nations Unies, estimant que le choix du Kenya soutenu par les États-Unis et les Nations Unies pour aider Haïti dans sa lutte contre les bandes armées et rétablir la sécurité dans le pays, est un choix explicatif par le fait que la police kenyane possède une profonde expertise dans la gestion des interventions dans des zones sensibles, comme la capitale kenyane Nairobi est entouré de bidonvilles.
En outre, le politologue autoproclamé et ancien responsable des Nations Unies estime que le Kenya a choisi de diriger la mission multinationale en Haïti, parce que la nation africaine a un axe de politique étrangère appelé diplomatie de la diaspora, considérant Haïti comme une nation d’Africains. La diaspora en raison de ses descendants africains.
En effet, en juillet dernier, le ministre kenyan des Affaires étrangères, Alfred Mutua, a annoncé la décision de son gouvernement de diriger la mission multinationale tout en s’engageant également à déployer 1 000 policiers pour aider la PNH. monde, y compris ceux des Caraïbes, tout en adhérant à la politique de la diaspora de l’Union africaine et à notre engagement en faveur de la démocratie, au sens panafricain, et en l’occurrence de « restaurer la traversée transatlantique ». Rappelons que la délégation dont parlait Duale est arrivée en Haïti le dimanche 20 août 2023 et a rencontré les autorités haïtiennes dont le gouvernement haïtien, le haut conseil de transition, les hauts responsables de l’inspection nationale et des missions diplomatiques, après être arrivée en premier c’est l’ambassade américaine. . Le chef de la délégation du Kenya, l’ambassadeur Georges Orina, a déclaré : « Nous sommes ici pour évaluer les besoins de la Police nationale haïtienne, mieux comprendre la situation et faire de notre mieux pour soutenir le peuple haïtien. »