Comme plusieurs structures politiques, le parti « Les Engagés pour le Développement » n’avait pas signé l’accord du 21 décembre 2022 et son principal responsable, l’ancien premier ministre Claude Joseph, avait même qualifié ce document « d’accord de pacotille entre des copains-coquins » dans un message sur le réseau social Twitter (aujourd’hui X) le 13 janvier 2023. Et c’est justement cet accord que le parti EDE réclame le respect pour que parte Ariel Henry le 7 février 2024.
Le Respect de l’accord du 21 décembre est un devoir pour le gouvernement, rappelle Sterline Civil du parti EDE, dirigé par Claude Joseph, ex-membre du gouvernement d’Ariel Henry.
A l’approche donc du 7 février 2023, les acteurs politiques se positionnent. En effet, si certains plaident en faveur de la signature d’un nouveau pacte, d’autres exigent le départ du premier ministre Ariel Henry.
C’est le cas, par exemple, du parti EDE dirigé par l’ancien ministre des affaires étrangères (du gouvernement d’Ariel Henry entre juillet et novembre 2021), le docteur Claude Joseph.
Sa secrétaire générale, Sterline Civile, rappelle à l’équipe d’Ariel Henry que le gouvernement doit respecter l’accord du 21 décembre.
« Le respect de l’Accord signé en décembre 2021 et publié dans le journal officiel Le Moniteur, est un devoir pour le gouvernement actuel. Qu’il estime avoir réussi ou non, il est impératif que le gouvernement reconnaisse que la démocratie repose sur des règles non négociables », écrit madame Civil.
Elle rappelle que la stabilité et le développement du pays ne sont pas des options mais des obligations. La démission du PM de facto n’est pas une suggestion, c’est une exigence, soutient-elle.
Il faut souligner que Mirlande H. Manigat, présidente du Haut Conseil de Transition, avait récemment rappelé, dans une interview sur Radio Kiskeya, que le mandat du premier ministre prendra fin le 7 février 2024, conformément à l’accord du 21 décembre 2022.