Le pape François a exprimé mercredi sa crainte quant à la « possibilité » d’une escalade mondiale du conflit au Moyen-Orient et a insisté sur la « solution sage » des deux États entre Israël et la Palestine. « Ce serait la fin de beaucoup de choses et de nombreuses vies. Je pense que la sagesse humaine arrête ces choses », a déclaré le souverain pontife.
En ce sens, le chef de l’Église catholique a proposé « la sage solution » des deux États « bien délimités avec Jérusalem avec un statut spécial ». « Je pense que chaque guerre est une défaite. Rien ne se résout avec la guerre, tout se gagne avec la paix et le dialogue », a-t-il déploré, dénonçant plus tard « l’incapacité de réfléchir clairement », s’attaquant à l’industrie de l’armement.
François a rappelé le déclenchement de la guerre en Syrie au début de son pontificat et a déclaré que « ce n’est pas beau de le dire mais malheureusement on s’y habitue et il ne faut pas s’y habituer ». Il a également dénoncé le fait que « malheureusement, l’antisémitisme reste caché » après l’Holocauste et la Seconde Guerre mondiale.
Le pape a également rappelé le « peuple martyrisé » d’Ukraine et les persécutions qu’il a subies à l’époque du dictateur soviétique Staline : « C’est un peuple qui a beaucoup souffert et maintenant tout lui fait revivre cela. Je les comprends », a-t-il ajouté.