La décision de la Cour Suprême vendredi d’interdire le déploiement de policiers kenyans en Haïti a suscité des accusations de la part du Centre Karl Levêque. Selon cette organisation, cette décision représente une manœuvre dilatoire de la communauté internationale pour maintenir Ariel Henry au pouvoir, marquant ainsi une nouvelle escalade dans les tensions politiques en Haïti.
Le Centre Karl Levêque, un institut de recherche et d’analyse politique reconnu dans le pays, dénonce l’ingérence de la communauté internationale dans les affaires nationales haïtiennes. Selon eux, cette décision de la Cour Suprême constitue une tentative délibérée de bloquer les efforts visant à restaurer la stabilité et à garantir la sécurité dans le pays.
Les accusations portées par le Centre Karl Levêque soulignent les suspicions croissantes à l’égard de l’implication étrangère dans les affaires politiques en Haïti. Alors que le pays fait face à une crise multidimensionnelle, y compris des troubles politiques, économiques et sécuritaires, ces allégations mettent en lumière les divisions profondes et les rivalités géopolitiques qui persistent dans la région.
La décision de la Cour Suprême d’interdire le déploiement des policiers kenyans en Haïti soulève également des questions sur la légitimité des interventions étrangères dans les opérations de maintien de la paix dans le pays. Alors que la communauté internationale cherche à jouer un rôle actif dans la résolution des crises en Haïti, il est impératif que ses actions soient transparentes et alignées sur les intérêts et les aspirations du peuple haïtien.
En cette période critique, il est essentiel que les autorités haïtiennes prennent des mesures pour garantir la souveraineté et l’indépendance nationale, tout en travaillant en étroite collaboration avec la communauté internationale pour trouver des solutions durables aux défis auxquels est confronté le pays.