« La situation haïtienne aujourd’hui est inacceptable » dixit Jerry Tardieu.
En Avant, le parti politique dirigé par Jerry Tardieu, a réagi face aux évènements dramatiques qui secouent la vie nationale depuis quelques jours notamment à Carrefour–feuilles, Canaan, Tabarre et dans l’Artibonite.
Dans un communiqué de presse datée de ce jour, le parti En Avant juge inacceptable que les forces de police et militaires haïtiennes, dans l’exercice de leurs prérogatives, affichent à la fois l’inaction et l’impuissance devant les pires dangers que vit le peuple haïtien chaque jour.
En Avant estime qu’il est « grand temps que le Premier Ministre Ariel Henry, qui dans les faits cumule les fonctions de chef d’État, chef de Gouvernement et Ministre de l’intérieur, enfile son treillis militaire et prenne les décisions qui s’imposent pour rétablir la sécurité ». Toujours selon ce communiqué, signé de son Coordonnateur National, Aujourd’hui aucun discours ne peut prétendre remplacer l’inaction car Haïti est au rendez-vous de l’histoire et l’urgence doit avoir un sens en ces jours sombres ou l’aire métropolitaine est devenue un cimetière à ciel ouvert ».
Parallèlement le parti En Avant continue d’exiger des protagonistes de la crise un dépassement de soi aux fins d’en arriver à un pacte politique pouvant paver la voie à un pouvoir exécutif équilibré, suivant l’esprit de la constitution.
Seul un tel scénario permettrait d’envisager, selon Jerry Tardieu, un rétablissement de la confiance, une amélioration de la situation sécuritaire, la mise en place d’un CEP impartial et crédible et la tenue de joutes électorales transparentes et honnêtes pouvant doter le pays d’autorités légitimes ayant pour devoir de redresser la barque nationale aujourd’hui à la dérive.
Joint par la rédaction de News Paw Haiti, l’ancien député dit avoir été bouleversé par les images sordides circulant sur les réseaux sociaux, lesquelles ont montré des corps en train d’être déchiquetés et brûlés vifs par des gangs armés. Jerry Tardieu estime inacceptable que moins de 3,000 hors-la-loi mettent 12 millions de citoyens haïtiens à genoux.
Il regrette que le gouvernement se complaise dans une sorte d’attentisme et de posture d’indécision volontaire misant sa survie et sa capacité de confronter les gangs à la seule présence d’une forceinternationale.
En attendant une solidarité internationaleagissante, il y a urgence de répondre aux appels d’une population désespérée avec les moyens dont dispose le pays. Et ceci au plus vite car il faut des actions concrètes et palpables pour protéger un peuple que l’on massacre.