Le Kenya prendrait la tête d’une éventuelle force multinationale en Haïti qui aiderait à démonter les gangs. Le journal précise que la délégation « a rencontré des membres du gouvernement accompagné du Premier ministre Ariel Henry dans l’objectif de mieux s’enquérir de la situation ».
Bien avant cette rencontre, le gouvernement a organisé un conseil des ministres spécial en vue de s’accorder sur la posture à adopter », un Conseil de la Police nationale a également eu lieu. Selon Le National, « un document présentant une cartographie des gangs sur le territoire national préparé par les responsables de la police sera soumis aux membres de la commission ».
Pour ce qui est des politiques, « l’opposition craint que la force ne renforce le pouvoir de l’actuel Premier ministre, Ariel Henry. Le pouvoir craint que la force multinationale ne change les rapports de force en sa défaveur ». « Le pire cauchemar des hommes politiques de tous les camps », cingle l’éditorialiste, « est de voir la force multinationale rechercher avant tout comment signer la paix avec les gangs pour passer à la réinsertion puis aux élections avec une nouvelle classe politique ». Bref, « toutes les faibles forces en présence prient pour que la mission d’exploration ne débouche sur rien ou que cela traîne encore des mois ».