Le militant panafricaniste radical Kémi Séba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, a été interpellé à Paris ce lundi 14 octobre, pour des raisons encore inconnues. Cette arrestation survient quelques mois après que l’activiste de 42 ans, connu pour ses positions farouchement anti-occidentales, a été déchu de sa nationalité française, selon un décret du gouvernement en juillet dernier.
Chef de file du mouvement Urgences panafricanistes, Kémi Séba s’est forgé une réputation de militant controversé, aussi bien en Afrique qu’en Europe. En France, il a été condamné à plusieurs reprises pour incitation à la violence. Sa présence marquée sur les réseaux sociaux lui confère une influence certaine au sein de la communauté panafricaine et au-delà.
L’activiste s’est particulièrement illustré ces dernières années en organisant ou participant à des manifestations contre le franc CFA en Afrique. Ses activités l’ont souvent conduit à être interpellé, expulsé ou refoulé dans divers pays africains, notamment en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Guinée.
En 2023, Kémi Séba a été accusé par un député français d’agir en tant que « relais de la propagande russe » et de servir « une puissance étrangère cherchant à alimenter le sentiment antifrançais », des allégations qu’il n’a cessé de réfuter.
