Le monde académique est secoué par la démission soudaine de Claudine Gay, première femme noire à présider Harvard. Sa décision intervient après des allégations de plagiat et une audition tendue au Congrès. Confirmée mi-décembre, sa démission prend effet le 2 janvier, laissant le conseil d’administration de l’université dans l’émoi.
Les critiques persistantes et les accusations de plagiat ont pesé lourdement sur Claudine Gay, qui évoque également des tensions autour de ses prises de position sur l’antisémitisme à Harvard.
Dans une lettre publique, elle exprime son amour profond pour l’institution, mais admet les défis personnels liés aux doutes et aux attaques. Sa démission soulève des questions sur les pressions complexes auxquelles sont confrontés les leaders académiques, en particulier lorsqu’ils abordent des questions sensibles telles que le racisme et l’antisémitisme.