La situation sécuritaire en Haïti continue de se détériorer, comme en témoigne le récent rapport de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Au cours du mois de janvier 2024, plus de 1000 civils et membres de gangs armés ont été victimes d’actes de violence, dépassant ainsi les chiffres de l’année précédente.
Ce bilan alarmant comprend non seulement des personnes tuées, blessées ou enlevées par des bandits, mais également des membres de gangs impliqués dans des affrontements avec la Police Nationale d’Haïti (PNH).
Selon le rapport de l’ONU, plus de 800 civils ont été affectés par la violence, tandis que 300 membres de gangs ont été tués ou blessés lors de confrontations avec les autorités ou dans des affrontements entre gangs.
Les responsables de l’ONU ont souligné que janvier est traditionnellement le mois le plus violent en Haïti, et la situation s’est encore aggravée sous le gouvernement d’Ariel Henry. Malgré les promesses de résoudre ce problème, le gouvernement semble dépassé par l’ampleur de l’insécurité croissante.
La priorité de l’administration semble désormais être la résolution de la crise sécuritaire avant d’organiser des élections, une tâche qui s’annonce ardue compte tenu de l’ampleur du défi et de la complexité de la situation sur le terrain.
