Un simple tour dans les rues de Port-au-Prince suffit pour constater que le SNGRS peine à accomplir sa mission. Des amas d’ordures dégagent des odeurs nauséabondes et encombrent les trottoirs. Face à ces observations et aux allégations de corruption au sein de l’institution, le syndicat des employés réclame de nouvelles figures à la tête de cet organisme public. Le syndicat des travailleurs du Service National de Gestion des Résidus Solides (SNGRS) accuse l’administration actuelle de malversation. La disparition des fonds destinés à alimenter les cartes de débit des employés de l’institution en est une preuve évidente.
De plus, le directeur général du SNGRS, Paulémon Germain, son adjoint Max Alex Joseph, et l’administratrice Bibianna Bélizaire ne se sont pas rendus à leurs bureaux depuis sept mois. Les dirigeants ont également préféré louer du matériel au lieu d’évaluer et de réparer les équipements du SNGRS.
Devant ces faits, le syndicat des travailleurs demande le remplacement des dirigeants actuels de l’organisme public. Les employés préconisent une nouvelle direction au sein du SNGRS pour revitaliser l’institution chargée de la collecte des déchets solides à travers le territoire national.
