Haïti : « Ariel Henry n’a pas de crédibilité ni d’autorité pour négocier un nouvel accord», selon le parti EDE

Le Groupe des Éminentes Personnalités de la CARICOM se propose d’inviter à nouveau les protagonistes haïtiens sur la table des discussions. Ces pourparlers pourraient se tenir hors du pays. En perspective à ce nouveau round de discussions, le Parti EDE se veut clair: Ariel Henry ne peut négocier un nouvel accord pour se perpétuer au pouvoir.

Le parti “ Les Engagés pour le Développement (EDE) » adresse une correspondance au coordonnateur du Groupe des Éminentes Personnalités de la CARICOM, Ancien Premier ministre de Sainte Lucie, Dr Kenny Anthony pour souligner à son attention la durée du pouvoir de transition dirigée par Ariel Henry prendra fin le 7 février 2024.

Cette échéance juridico-politique est fixée dans l’article 20 du « Consensus National Pour une Transition Inclusive et des Élections Transparentes », du 21 décembre 2022.

Les signataires de ce document, publié dans le journal officiel le Moniteur, ont convenu que la période de transition englobera les nouvelles élections qui doivent se tenir en 2023 et l’entrée en fonction d’un Gouvernement nouvellement élu, le 7 février 2024.

À cet égard et en prélude à l’échéance mentionnée, la formation politique EDE estime qu’Ariel Henry n’a ni crédibilité ni autorité pour négocier un nouvel accord politique pour se perpétuer au pouvoir avec ses amis et alliés.

Par conséquent, le parti politique dirigé par l’ancien Premier ministre, Dr Claude Joseph, continue d’appeler à la démission d’Ariel Henry ainsi que son gouvernement.

Comme alternative, la jeune formation politique suggère la mise en place d’un gouvernement d’unité nationale capable de créer l’ensemble des conditions nécessaires à l’organisation des élections générales afin que le pays puisse revenir sur la voie démocratique.

Il est à rappeler que depuis l’échec des derniers pourparlers politiques tenus à Port-au-Prince sous les auspices de la CARICOM, les négociations entre les acteurs impliqués dans la crise haïtienne sont suspendues.

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