Le Premier ministre Garry Conille réaffirme son engagement à lutter contre la corruption au sein de l’administration publique. Sur son compte X, le chef du gouvernement a annoncé qu’il a rencontré les responsables de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA), de l’Inspection Générale des Finances (IGF), et le Commissaire du gouvernement de Port-au-Prince. Cette réunion a été organisée pour discuter des allégations de corruption dans le secteur de l’énergie éolienne au Bureau de Monétisation des Programmes d’Aide au Développement (BMPAD).
Lors de cette rencontre, le Premier ministre a insisté sur la nécessité de mener une enquête urgente sur les millions de dollars dépensés par l’État dans des conditions indéterminées. Il a demandé aux différentes institutions de travailler ensemble pour examiner ces dépenses et faire la lumière sur les transactions suspectes. Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de renforcer la transparence et l’intégrité au sein des institutions publiques.
Cette demande d’enquête intervient dans un contexte où l’ULCC a déjà reçu des plaintes contre trois conseillers présidentiels pour corruption. Selon ces plaintes, les conseillers auraient réclamé 100 millions de gourdes au président sortant du Conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC) pour le maintenir en poste. Ces accusations soulignent l’urgence de prendre des mesures concrètes pour combattre la corruption à tous les niveaux du gouvernement.