Forces multinationales : les États-Unis expriment leur optimisme et demandent l’élargissement du consensus politique.

Sous-secrétaire d’État adjointe aux affaires caribéennes et haïtiennes Barbara La secrétaire d’État adjointe aux Affaires caribéennes et haïtiennes, Barbara. Feinsteina, a réitéré vendredi le soutien des États-Unis au déploiement d’une force multinationale en Haïti.

Le diplomate américain a appelé la communauté internationale à soutenir cette initiative et à rejoindre le Kenya, le pays proposé pour assumer la direction d’une telle mission. Feinstein a exprimé son optimisme quant à l’adoption d’une résolution sur cette question par le Conseil de sécurité des Nations Unies.

« Les États-Unis sont prêts à prendre une résolution pour résoudre ce problème. Nous attendons avec intérêt de travailler avec nos partenaires du Conseil de sécurité pour atteindre cet objectif. D’ici le 15 août, l’ONU publiera un rapport sur la sécurité. Tout cela affectera certainement la façon dont cette force sera déployée. (…) Nous continuons avec les membres du Conseil de sécurité et d’autres pays du monde pour tenter d’obtenir l’adoption de cette résolution. Nous sommes optimistes quant à nos chances de voir cette résolution adoptée, mais nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires pour y parvenir », a-t-elle déclaré. Par ailleurs, Mme Feinstein estime que le soutien international est crucial et impératif pour le succès de cette mission. Elle s’est félicitée de la réponse initiale après que le Kenya a exprimé sa volonté de diriger la mission en Haïti. « Nous avons vu des déclarations de soutien des Bahamas, de Trinité-et-Tobago, de la Jamaïque, du Chili, du Canada, du Royaume-Uni, de la République dominicaine et de l’OEA.

Je pense qu’il existe un large soutien pour résoudre cette crise de sécurité en Haïti. […] Ce sont des étapes importantes. Nous encourageons d’autres membres de la communauté internationale à participer avec des fonds, du matériel ou du personnel. Nous sommes encouragés par l’évolution de la sécurité que nous avons constatée en Haïti.

Nous sommes impatients de travailler avec le peuple haïtien et d’autres parties prenantes, y compris la diaspora, le Congrès américain et nos partenaires internationaux dans ce domaine », a-t-elle déclaré. En attendant, alors que son pays s’est engagé à soutenir cette force multinationale, la sous-secrétaire d’Etat américaine n’a pas encore précisé la nature de ce soutien. «Nous continuons à essayer de discuter de ce à quoi ressemblera ce soutien. Nous discutons avec diverses agences du gouvernement américain. Les examens du Kenya sont toujours en attente.

Si le Kenya dirige cette force multinationale, cela dépendra de sa capacité à déterminer, en consultation avec l’ONU, quels sont les besoins et les caractéristiques de cette force. Avant d’avoir toutes ces données pour détailler notre don, nous pouvons vous dire que nous avons l’intention de soutenir cette initiative de manière très forte et solide. Nous vous aiderons dans ce processus, de la meilleure façon possible.

Que ce soit en termes de personnel, d’équipement, de formation, de financement ou d’autre soutien en nature », a-t-elle déclaré. Par ailleurs, Barbara A. Feinstein insiste sur la nécessité du rétablissement de la sécurité qui accompagne le dégel au niveau politique. Elle a appelé à l’élargissement du consensus politique et à la réparation des deux côtés. « Nous considérons qu’il est urgent et impératif de réaliser des progrès politiques. Nous continuons à demander aux parties prenantes des deux côtés de surmonter leurs différences afin que nous puissions revenir à l’ordre démocratique en Haïti.

Si la sécurité est un préalable aux élections, elle ne suffira pas à elle seule à répondre à une crise multidimensionnelle. D’un autre point de vue, il y a cette urgence d’élargir le consensus politique pour organiser des élections. C’est un must », a-t-elle déclaré.

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