En plus du Kenya et des Bahamas, qui viennent de décider d’envoyer des troupes pour rejoindre une force multinationale demandée par le gouvernement haïtien et soutenue par les Nations Unies, la Jamaïque va également envoyer des troupes en Haïti pour renforcer cette force qui est censée aider ce pays à surmonter les difficultés. face à l’insécurité et sera dirigée par le Kenya.
Révélée par le média jamaïcain The Gleaner le jeudi 3 août, la nouvelle a été confirmée, le même jour, par le Premier ministre de la Jamaïque, Andrew Holness, lors d’une conférence de presse trimestrielle, réitérant que la Jamaïque était le premier pays à s’engager à envoyer des troupes en Haïti.
Cependant, le chef du gouvernement jamaïcain a précisé que son pays ne serait pas en mesure d’envoyer 1 000 soldats comme le Kenya, qui s’est porté volontaire pour diriger la force, mais a l’intention d’en envoyer autant que possible.
« Nous (la Jamaïque) ne pouvons certainement pas atteindre les 1 000 soldats que les médias ont suggérés pour les Kenyans, mais nous livrerons ce que nous pouvons », a-t-il déclaré. Lorsqu’on lui a demandé quand son gouvernement prévoyait d’envoyer des troupes, Holness a répondu qu’il devait attendre un vote sur une résolution du Conseil de sécurité pour le faireet le Kenya aussi, et quand j’ai parlé au président (Paul) Kagame, lui aussi », a ajouté Holness.
En outre, le Premier ministre jamaïcain a également salué les efforts du Secrétaire général de l’ONU, qui, a-t-il déclaré, « fait un travail remarquable en essayant de sécuriser une telle force (multinationale) ». Il s’est également dit « très heureux » que le Kenya ait décidé de diriger une force multinationale pour aider Haïti à résoudre le problème de l’insécurité.
Quant aux moyens dont la force multinationale a besoin pour fonctionner et être efficace, les Etats-Unis d’Amérique, par l’intermédiaire du Département d’Etat, se sont engagés à les trouver sans donner de précisions sur la nature desdits moyens.
Selon Matthew Miller, porte-parole du département d’État, il est plus important pour les États-Unis de travailler à former la force multinationale que de la diriger.