Deux magistrates financières ont signé jeudi le renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris de Nicolas Sarkozy et de douze personnes pour les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007 que l’ex-chef de l’État nie en bloc, a indiqué vendredi le procureur national financier Jean-François Bohnert dans un communiqué.
Déjà jugé dans le dossier dit des écoutes et dans l’affaire Bygmalion, l’ancien président de la République devrait comparaître pendant quatre mois début 2025 pour corruption passive, association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens.