Samedi 2 décembre, lors de la 28e Conférence des parties (COP28) à Dubaï, la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a annoncé un engagement significatif en faveur de la lutte contre le changement climatique. Les États-Unis promettent une contribution de 3 milliards de dollars (2,75 milliards d’euros) au Fonds vert pour le climat, marquant ainsi un revirement majeur après plusieurs années sans contribution.
Cette annonce a été accueillie favorablement, en particulier par les pays vulnérables aux aléas climatiques qui dépendent largement de l’assistance internationale pour faire face aux effets dévastateurs du changement climatique. La décision des États-Unis de contribuer de manière substantielle au Fonds vert pour le climat est perçue comme un geste significatif de solidarité et de responsabilité envers les défis climatiques mondiaux.
L’engagement financier des États-Unis revêt une importance particulière compte tenu de son statut de grande puissance économique et de l’une des principales sources mondiales d’émissions de gaz à effet de serre. Cette contribution devrait renforcer les efforts mondiaux visant à atténuer les impacts du changement climatique et à soutenir les initiatives d’adaptation dans les régions les plus touchées.
L’annonce de Kamala Harris à la COP28 témoigne d’une volonté politique renouvelée des États-Unis de jouer un rôle de leader dans la lutte contre le changement climatique. Cela survient à un moment crucial où la communauté internationale cherche à intensifier ses actions pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et à mobiliser des ressources financières substantielles pour soutenir les pays en développement.
Les regards sont désormais tournés vers la mise en œuvre concrète de cette promesse financière et sur la manière dont elle contribuera à renforcer la résilience climatique et à favoriser un avenir durable pour les générations à venir.