La quatrième tentative du Groupe des Éminentes Personnalités de la CARICOM (GEP) pour trouver une solution à la crise en Haïti s’est soldée par un échec. De Port-au-Prince à Kingston, les positions demeurent figées, alimentant la frustration et la colère parmi les Haïtiens qui remettent en question le rôle de la CARICOM dans ce dossier épineux.
L’incertitude règne parmi les Haïtiens quant aux véritables motivations de la CARICOM dans le dossier haïtien. Certains observateurs estiment que, en tant qu’organisation régionale, la CARICOM pourrait ne pas être la meilleure structure pour initier une résolution à cette crise. Un jeune étudiant en sciences politiques exprime sa méfiance, soulignant que les pays membres de la CARICOM ont leurs propres défis internes à relever, remettant en question leur capacité à résoudre les problèmes haïtiens. Il appelle les Haïtiens à prendre en main leur destin.
Certains citoyens refusent d’attribuer l’échec des négociations à la CARICOM, mettant en lumière le manque de volonté des acteurs politiques locaux à trouver une solution. Ils dénoncent le cynisme des acteurs politiques locaux qui semblent plus intéressés à maintenir le statu quo qu’à trouver des solutions concrètes à la crise actuelle. La frustration monte, et l’accusation d’apatridie est jetée à l’égard de nombreux acteurs politiques.
Le Groupe des Éminentes Personnalités de la CARICOM peine à accomplir sa mission après plusieurs rencontres infructueuses. Alors que les critiques envers la CARICOM se multiplient, le GEP exprime son souhait de retourner au pays seulement si les acteurs locaux parviennent à trouver un terrain d’entente pour une sortie de crise. La question cruciale demeure : la CARICOM sera-t-elle en mesure de jouer un rôle significatif dans la résolution de la crise haïtienne? La réponse reste incertaine.