Entre promesses et appels à l’action, le déploiement d’une force multinationale kényane pour combattre les gangs en Haïti se dessine pas à pas.
Après des mois de tractations, les contours d’une force internationale de police pour aider Haïti, en proie à la violence des gangs, commencent à se dessiner, les Etats-Unis annonçant vendredi que plusieurs pays entendent y contribuer sous la houlette du Kenya.
Mais la mise en place de cette force, que réclame Haïti depuis un an, prendra sans doute quelques mois encore, sans parler de son déploiement effectif, et elle doit d’abord obtenir le feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU, peut-être dès la semaine prochaine.
La violence des gangs, qui contrôlent la majeure partie de la capitale de ce pays pauvre des Caraïbes et font régner la terreur, a fait plus de 2.400 morts depuis le début de l’année, selon l’ONU.
La police nationale haïtienne n’est pas cependant en mesure de les affronter d’où l’idée d’une force multinationale en soutien à ce pays qui connaît de multiples crises, politique et humanitaire.