Depuis plusieurs mois, un véritable bras de fer oppose le Texas au gouvernement Biden à la frontière du Mexique. Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a installé des barbelés, tandis que le gouvernement fédéral américain cherche à démanteler cette clôture. La Cour suprême américaine a récemment autorisé la Border Patrol, relevant du gouvernement fédéral, à détruire cette installation, suite à plusieurs incidents de noyade.
Selon le média « Blick », la garde nationale du Texas refuse l’accès aux gardes-frontières américains sur la rive du Rio Grande, entraînant des affrontements entre différentes forces armées gouvernementales américaines à la frontière. Certains politiciens évoquent même la possibilité d’une guerre civile.
Selon « Blick », dix mille agents de la garde nationale du Texas participent à cette opération depuis 2021, coûtant à l’État fédéral deux milliards de dollars par an.
Des politiciens républicains ont averti que la rébellion des Texans contre le gouvernement Biden pourrait déclencher une guerre civile, en particulier si le statut du titre 10 est appliqué. Certains gouverneurs, tels que Kristi Noem du Dakota du Sud, qualifient déjà le Texas de zone de guerre, et d’autres États frontaliers, tels que l’Oklahoma, le Tennessee et la Floride, pourraient mobiliser leurs gardes nationaux en soutien au Texas en cas de besoin.