Le conseiller présidentiel, Dr Louis Gérald Gilles, a clarifié ce jeudi que le Premier ministre Garry Conille n’a pas évoqué de dialogue imminent avec les gangs armés lors de ses récentes déclarations. Néanmoins, il n’a pas fermé la porte à une éventuelle négociation sous des conditions spécifiques, a-t-il précisé lors d’une interview à Radio Kiskeya le jeudi 4 juillet.
« En principe, le Premier ministre n’a pas annoncé une quelconque ouverture de dialogue avec les gangs », a affirmé le Dr Gilles, mettant en avant l’harmonie et la cohésion qui prévalent entre le Premier ministre et les membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). « De plus, le Premier ministre Garry Conille a été désigné presque à l’unanimité par le Conseil Présidentiel de Transition », a rappelé Gilles.
Le conseiller présidentiel a néanmoins précisé que Garry Conille n’écarte pas la possibilité d’un dialogue, à condition que les individus armés déposent d’abord leurs armes et reconnaissent l’autorité de l’État. « Le Premier ministre a été explicite : si les hommes armés souhaitent dialoguer, ils doivent d’abord déposer les armes et reconnaître l’autorité de l’État », a déclaré le Dr Gilles.
Par ailleurs, Dr Gilles a rejeté les critiques selon lesquelles le CPT serait à l’arrêt. Il a défendu les réalisations du Conseil trois mois après leur installation, affirmant que les progrès sont substantiels et nombreux. « L’idée que le CPT est immobile est totalement fausse. Les projets sont vastes et nombreux, et nous avançons de manière à atteindre les objectifs fixés », a-t-il conclu.