Depuis la naissance du « Bwa Kale » en Haïti, connu comme la réponse du peuple haïtien aux violences des gangs armés, le Centre d’Analyse et de Recherche sur les Droits de l’Homme (CARDH) souligne que 270 membres de gangs ont été exécutés en 8 ans. industries du pays. Cependant, l’organisation a déclaré que le nombre de citoyens assassinés par des gangs continuait d’augmenter sur le territoire. Dans un bilan publié ce jeudi 24 août 2023, le CARDH précise que 1287 décès ont été enregistrés sur l’ensemble du territoire.
Leurs causes proviennent de la violence des gangs, des conflits familiaux, des activités policières, des problèmes émotionnels. Dans ce résumé des événements, il mentionne que 270 membres de gangs ont été exécutés. « 204 à l’Ouest, 38 dans l’Artibonite, 17 dans la Grand-Anse, 5 au Centre, 1 au Sud, 2 au Sud-Est, 1 au Nord, 2 au Nord-Est ». Parallèlement, le CARDH rappelle les exécutions sommaires perpétrées par le commissaire du gouvernement de Miragoâne, Jean Ernest Muscadin, qui utilisait le slogan : « depatman Nip la se simetyè pou bandi », soit du 10 janvier au présent
. Le nombre de voleurs arrêtés par la police était de 71 tandis que 747 citoyens ont été assassinés par des gangs. L’organisation, dirigée par Me Gédéon Jean, a indiqué que le nombre de policiers tués et portés disparus s’est élevé à 32, 18 homicides enregistrés, 2 exécutions et 14 disparus signalés. En revanche, la réaction populaire baptisée « Bwa Kale » a eu un fort impact sur les activités des groupes armés, a indiqué le CARDH.
« Réduction des enlèvements au deuxième trimestre 2023 ainsi que des homicides, des viols, des pillages et des incendies criminels. En conséquence, le déclin du mouvement a provoqué une résurgence de la violence des gangs, en particulier dans certaines régions de l’Ouest.
Le CARDH poursuit : Il y a eu une augmentation des homicides de gangs par rapport à l’année dernière. Selon les Nations Unies, en 2022, 1 448 personnes ont été tuées et plus de 1 000 cas d’enlèvements ont été enregistrés.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies, Volker Turk, a en ce sens souligné que la capitale des années 60 était sous l’influence de groupes armés. Après Martissant, Cité-Soleil, Canaan, Bel-Air, Croix-des-Bouquets et environs, d’autres régions du pays ont été profondément touchées par l’insécurité, notamment Carrefour-Feuilles et Tabarre, où une partie de la population contrainte de fuir s’est installée camps pour se mettre à l’abri de la violence des gangs.