Depuis quelque temps, Haïti est plongée dans une crise sécuritaire sans précédent. Les gangs armés intensifient leurs attaques, plongeant la population dans un état d’exaspération. Face à cette montée de violence, les États-Unis ont annoncé, ce vendredi 25 octobre 2024, l’évacuation de certains membres de leur personnel à Port-au-Prince.
Après que les véhicules blindés de l’ambassade américaine ont été ciblés par des tirs, et qu’un hélicoptère de l’ONU a été touché en plein vol jeudi 24 octobre, les autorités américaines ont décidé de retirer une partie de leur effectif en Haïti. L’augmentation des activités des gangs ces derniers jours, notamment dans la zone de Tabarre où se trouve l’ambassade, a motivé cette décision. Environ une vingtaine de membres du personnel pourraient être concernés par cette opération d’évacuation.
Par ailleurs, l’ambassadeur des États-Unis en Haïti, Denis Hankins, a déclaré que des discussions sont en cours avec certains groupes armés. Suite aux récentes attaques, l’ambassadeur a indiqué, dans une entrevue accordée à Radio et Télé Métropole, que des contacts ont été établis pour tenter de comprendre l’intention des assaillants.
En parallèle, l’ambassade a annoncé l’intention d’évacuer près d’une vingtaine de ses employés. Par mesure de précaution, les compagnies aériennes Spirit et JetBlue ont suspendu temporairement leurs vols vers Haïti jusqu’au dimanche 27 octobre 2024. Cette décision a été prise après les récentes attaques visant des véhicules de l’ambassade et un appareil des Nations Unies. Selon le Miami Herald, aucun blessé n’a été signalé lors de ces incidents.
Pendant ce temps, la Police nationale haïtienne, soutenue par des policiers kenyans, éprouve des difficultés à rétablir l’ordre. Les États-Unis, en choisissant d’évacuer leur personnel, semblent privilégier la sécurité de leurs citoyens face à une crise qui persiste en Haïti.
