L’organisation internationale de défense des droits humains Amnesty International, plaide en faveur de l’inclusion de mesures de protection des droits humains dans la feuille de route de la mission multinationale devant être déployée pour combattre les gangs armés en Haïti et dont le Kenya est appelé à diriger.
. Amnesty International (AI) a demandé ce mardi au Conseil de sécurité des Nations Unies d’inclure des paramètres de protection des droits humains pour le déploiement de la mission multinationale.
Dans un communiqué, le directeur de l’organisation internationale de défense des droits de l’homme au Kenya Irungu Houghton, a déclaré: » Des paramètres clairs, obligatoires et exécutoires devraient détailler les mesures de surveillance opérationnelle pour empêcher l’usage illégal de la force, la négligence causant des dommages aux populations locales et d’autres abus avant le déploiement ».
Il exige que la mission, qui sera dirigée par le Kenya, comprenne des mesures robustes pour protéger les personnes contre l’exploitation et les abus sexuels et qu’elles garantissent des recours accessibles et efficaces pour les victimes.
Amnesty International évoque l’histoire profondément troublante d’Haïti en matière d’abus et d’impunité lors des précédentes interventions multinationales ou étrangères.
L’organisation rappelle que » Ces interventions n’ont pas permis de mettre en place des mécanismes de responsabilisation en cas d’usage excessif de la force et ont été témoins d’un large éventail d’abus, y compris d’exploitation sexuelle ».
Il faut dire que le président du kenya, William Ruto, a promis ce mardi que cette mission multinationale doit laisser une marque différente dans l’histoire des interventions internationales en Haïti.