L’Association Interaméricaine de la Presse (IAPA) a conclu dimanche sa 79ème Assemblée Générale en soulignant l’affaiblissement de la démocratie en Amérique, entraînant une érosion des libertés d’expression et de presse. La région a été marquée par l’aggravation des dictatures, le renforcement de l’autoritarisme, le crime organisé et la faiblesse économique, affectant gravement la liberté médiatique.L’Indice de Chapultepec de la liberté de presse a atteint son plus bas niveau mondial, avec Cuba en tête et le Venezuela. Le Nicaragua ferme le classement. Quatre pays, dont la Bolivie et le Salvador, sont désormais classés comme « hautement restreints ». La réunion a également noté l’absence du président mexicain à l’ouverture, symbolisant le défi persistant envers la liberté de la presse.
Malgré les pressions, l’IAPA a célébré le 30e anniversaire de la Déclaration de Chapultepec et les cinq ans de la Déclaration de Salta, prévoyant des consultations pour actualiser cette dernière. La résolution a exprimé la solidarité envers Acapulco après l’ouragan Otis et a appelé le gouvernement mexicain à ne pas réduire la couverture médiatique pendant la tragédie.
La violence persistante a touché les journalistes, avec des assassinats, des enlèvements, des exils et des arrestations signalés. Certains pays, notamment le Nicaragua, Cuba et le Venezuela, restent les plus durement touchés, tandis que d’autres, classés dans diverses catégories de restrictions, font face à des défis croissants.
La République Dominicaine a été saluée comme un exemple où la liberté d’expression prévaut. Cependant, les préoccupations subsistent, soulignant la nécessité continue de défendre la liberté de presse. L’Assemblée a rendu hommage au directeur exécutif sortant de l’IAPA, Ricardo Trotti, et a souligné l’importance de poursuivre la lutte pour la liberté de la presse dans les Amériques.
