En 1986, le départ en exil du président à vie d’Haïti, Jean-Claude Duvalier, marquait la fin de 29 ans de dictature, ouvrant ainsi la voie à l’espoir et à la libération pour le peuple haïtien. Aujourd’hui, en ce 7 février 2024, 38 ans après cet événement historique, le Premier ministre Ariel Henry est confronté à une contestation populaire alors que son mandat arrive à expiration. Des centaines de personnes descendent dans les rues pour réclamer son départ, illustrant les défis persistants dans la lutte pour la démocratie en Haïti.
Malgré les espoirs suscités par la chute de Duvalier, les politiciens actuels semblent compromettre les avancées démocratiques, ignorant les sacrifices consentis pour la liberté. Chaque 7 février rappelle l’urgence de repenser l’État et de poursuivre la construction démocratique.
En 2022, Ariel Henry avait exprimé sa volonté d’organiser des élections pour renouveler le personnel politique du pays. Cependant, les récents événements mettent en évidence le contraste entre les aspirations démocratiques et la réalité politique actuelle, soulignant les défis persistants dans la construction d’une nation démocratique.
La chute de Duvalier a symbolisé l’espoir d’une nouvelle ère en Haïti, mais les défis persistants soulignent la nécessité de continuer à lutter pour une nation démocratique, en honorant le sacrifice des générations passées. Chaque 7 février doit nous rappeler l’importance de persévérer dans cette lutte, loin des intrigues politiques et de l’instabilité.